Synthèse du budget du fédéral 2023-2024

mars 2023

Le budget fédéral en bref

 

  • L’économie canadienne est maintenant 103 % de la taille qu’elle était avant la pandémie, ce qui marque la reprise la plus rapide des quatre dernières récessions et la deuxième reprise la plus forte du G7.
  • La forte reprise du Canada a dynamisé le marché du travail, dont la vigueur a atteint son plus haut niveau depuis plusieurs décennies. Environ
    830 000 Canadiens de plus sont employés par rapport à la période précédant la pandémie, tandis que le taux de chômage, qui s’établit à 5 % à peine, est près de son plus bas niveau jamais atteint de 4,9 %
  • L’économie mondiale se remet de la pandémie, mais l’inflation est devenue un problème économique mondial majeur. Elle était déjà en hausse lorsque l’invasion illégale massive de l’Ukraine par la Russie a fait monter les prix des matières premières, poussant l’inflation mondiale des prix à la consommation à des sommets jamais vus depuis plusieurs décennies.
  • Au cours des derniers mois, certaines de ces pressions ont commencé à s’atténuer sous l’effet de la baisse des prix des matières premières, du desserrement des goulots d’étranglement des chaînes d’approvisionnement et de la normalisation de la demande de biens. L’inflation des prix à la consommation au Canada, qui atteignait 5,2 % en février, a considérablement diminué depuis son sommet de juin 2022 et est inférieure aux taux observés dans de nombreuses économies comparables.
  • Après une croissance annualisée d’environ 3 % au cours des trois premiers trimestres de 2022, l’activité économique au Canada est demeurée inchangée au dernier trimestre. Malgré le ralentissement de la croissance économique, la demande intérieure finale (une mesure de la force de l’économie sous-jacente) s’est montrée résiliente, et les données jusqu’à présent indiquent une croissance modeste au premier trimestre de 2023.
  • L’activité des entreprises se trouve à un niveau satisfaisant et la plupart des entreprises continuent de faire état de ventes fortes, mais beaucoup doivent composer avec une pression financière, car la hausse importante des taux d’intérêt augmente les coûts d’emprunt. Une proportion croissante des entreprises s’attend à ce que l’activité s’affaiblisse au cours de l’année à venir, l’incidence tardive de la hausse des taux d’intérêt continuant d’alimenter la baisse des dépenses de consommation. Par conséquent, de nombreuses entreprises ont commencé à revoir à la baisse leurs plans d’investissement au cours des derniers mois.
  • Les économistes du secteur privé s’attendent à ce que l’économie canadienne entre dans une récession modérée en 2023. Avec une baisse de
    0,4 % du sommet au creux, la contraction du PIB réel est beaucoup plus faible que durant la récession de 2008-2009 (-4,4 %) et est moins sévèreque la baisse de 1,6 % prévue dans le scénario pessimiste de l’Énoncé économique de l’automne de 2022. Sur une base annuelle, la croissance du PIB réel devrait ralentir, passant d’un fort taux de 3,4 % en 2022 (légèrement supérieur aux 3,2 % prévus dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022) à 0,3 % en 2023, avant de rebondir à 1,5 % en 2024 (respectivement 0,7 et 1,9 % auparavant).
  • Après la prise en compte des mesures du budget de 2022 et des mesures stratégiques supplémentaires depuis la Mise à jour économique et budgétaire de 2021, le solde budgétaire devrait demeurer inférieur à celui prévu dans la Mise à jour économique et budgétaire de 2021, avec un déficit prévu de 113,8 milliards de dollars en 2021-2022, puis s’améliorer pour atteindre un déficit prévu de 8,4 milliards de dollars en 2026-2027, soit environ 0,3 % du PIB. La dette fédérale devrait passer de 46,5 % du PIB en 2021-2022 à 41,5 % du PIB en 2026-2027. Pour les cinq prochaines années, le déficit fédéral et la dette en proportion de l’économie devraient reculer chaque année.

 

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