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APERÇU DU MARCHÉ QUÉBÉCOIS DU CR ET CD 2019
Augmentation de 37 % des montants investis en capital de risque en 2019 au Québec et 60 % de toutes les opérations canadiennes en capital de développement ont été réalisées par des entreprises québécoises.
500 millions de dollars canadiens ont été investis en capital de risque au quatrième trimestre de 2019, portant le total de fin d’année à 1,6 milliard de dollars sur 165 transactions, soit une augmentation de 37 % par rapport aux 1,1 milliard de dollars (142 transactions) de 2018.
Huit mégatransactions en capital de risque de plus de 50 millions de dollars ont eu lieu au Québec en 2019, dont :
- Un financement de croissance de 227 millions de dollars canadiens de la société québécoise Coveo Solutions Inc. par un consortium comprenant le Fonds de solidarité FTQ, Investissement Québec et OMERS Private Equity Inc.
- La ronde de série B d’Element AI Inc. de Montréal, d’un montant de 200 millions de dollars canadiens, par un consortium d’investisseurs comprenant la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), BDC Capital Co-Investissements, Investissement Québec et Real Ventures
- Un financement de 109 millions de dollars canadiens de Repare Therapeutics Inc. de Montréal provenant d’investisseurs tels que BDC Healthcare Venture Fund, Fonds de solidarité FTQ et Versant Venture Management, LLC
« L’industrie du capital de risque au Québec a accéléré le rythme au cours du quatrième trimestre et a connu une excellente année. L’innovation au Québec est florissante. Les perspectives de croissance à long terme sont plus grandes qu’avant et qu’ailleurs, et les investisseurs le comprennent clairement en travaillant avec de plus en plus d’entreprises performantes », affirme Daniel Charron, président-directeur général de Réseau Capital.
Capital de développement : 41 % de plus qu’en 2018
Dans le domaine du capital de développement, 6,5 milliards de dollars ont été investis au dernier trimestre de 2019, soit près de deux fois et demie le montant investi au quatrième trimestre de 2018, ce qui porte le total à 9,7 milliards de dollars sur 332 transactions, soit 41 % de plus que les 6,9 milliards de dollars de 2018.
Parmi les plus importantes transactions en capital de développement figuraient :
- La recapitalisation de 5,2 milliards de dollars de la société Garda World Security Corp., basée à Montréal, par un investisseur européen
- Le financement de 653 millions de dollars accordé par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) à Ciment McInnis Inc.
- La recapitalisation de 385 millions de dollars canadiens par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) de l’entreprise montréalaise Quebec Iron Ore, une filiale de Champion Iron Limited, cotée à la Bourse de Toronto, dont les activités se déroulent dans le nord du Québec
300 millions de dollars canadiens pour La Coop fédérée par un syndicat qui comprenait la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Desjardins Capital, Fondaction CSN et le Fonds de solidarité FTQ
« Le Québec peut compter sur une chaîne de financement forte et sophistiquée. Le capital est disponible et accessible, et les investisseurs sont présents pour soutenir les entreprises dans leurs projets d’innovation et de croissance », rappelle Daniel Charron.
Faits saillants du capital de risque au Québec
Faits saillants du T4 2019
- La valeur moyenne des transactions de capital de risque (10,2 M$) a augmenté de 27 % par rapport à l’an dernier (8,1 M$) et était 1,6 fois supérieure à la moyenne de la période quinquennale 2014-2018 (6,5 M$).
- Deux mégatransactions de 50 M$ et plus ont été conclues au quatrième trimestre
Faits saillants du capital de risque en 2019
- La valeur moyenne des transactions de capital de risque était de 9,5 millions de dollars, une augmentation de 18 % par rapport à l’an dernier (8,1 M$), et de 47 % supérieure à la moyenne de la période quinquennale 2014-2018 6,5 M$.
- Le Québec a saisi presque un tiers du nombre total des transactions de capital de risque (165 sur 539) et un quart des dollars investis (1,6 G$ sur 6,2 G$).
- Un tiers des activités de capital de risque (53 de 165 transactions) étaient d’une valeur située entre un et cinq millions de dollars, suivies des transactions valant entre cinq et vingt millions de dollars, soit une part de 17 % (28 transactions sur 165).
- Les entreprises de TIC basées au Québec ont reçu la plus grande part (56 % de 1,6 milliard de dollars) de l’investissement total; le secteur des sciences de la vie est arrivé en deuxième position, avec 405 millions de dollars, soit une part de 26 %
- Les entreprises montréalaises se sont partagé 901 millions de dollars sur 128 transactions, devançant les entreprises torontoises lesquelles ont obtenu 1,5 milliard de dollars sur 157 transactions.
- Quatre-vingt-un accords en phase de démarrage ont permis de récolter 44 % (692 millions de dollars) du total et 27 accords avec des entreprises à un stade plus avancé, 29 % (462 M$); 45 accords en phase d’amorçage ont totalisé 55 millions de dollars.
- Le Québec a remporté la plus grande part (39 %) des transactions de capital de risque canadiennes (54 M$ sur 43 transactions)
Faits saillants du capital de développement au Québec
Faits saillants du capital de développement au T4 2019
- La taille moyenne des transactions a presque doublé par rapport au quatrième trimestre 2018, passant de 32,6 millions de dollars à 96,1 millions de dollars
- La plus grosse transaction conclue au quatrième trimestre a été la recapitalisation de 5,2 milliards de dollars de la société Garda World Security Corp. de Montréal par un investisseur européen
Faits saillants du capital de développement en 2019
- La taille moyenne des transactions a augmenté de 49 %, passant de 19,6 millions de dollars en 2018 à 29,3 millions cette année.
- Le Québec a obtenu 60 % des contrats de capital de développement canadiens (332 sur 526)
- Quatre transactions sur 10 se situaient entre un million et cinq millions de dollars, les transactions de cinq à 25 millions de dollars touchant 22 % des activités de la province.
- 30% des transactions (98 sur 332) sont allées à des entreprises du secteur industriel et manufacturier, 14 % à des entreprises agroforestières et 13 % au secteur des technologies de l’information et des communications (44 transactions).