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APERÇU DU MARCHÉ QUÉBÉCOIS DU CAPITAL DE RISQUE ET DU CAPITAL DE DÉVELOPPEMENT POUR T1-2024
LES INVESTISSEMENTS CONTINUENT D’ÊTRE AFFECTÉS PAR L’INCERTITUDE ÉCONOMIQUE, MALGRÉ LA RÉSILIENCE DE CERTAINS SECTEURS.
Réseau Capital et son centre d’expertise en capital d’investissement présentent le rapport trimestriel des activités de l’industrie du capital d’investissement au Québec. Produit en collaboration avec CVCA (Canadian Venture Capital and Private Equity Association), ce rapport offre une vue détaillée des investissements en capital de risque (CR) et en capital de développement (CD) au Québec pour le premier trimestre 2024. Il présente une revue des activités d’investissements privés au sein des entreprises québécoises par types d’investissements, secteurs d’activités, stades et tailles d’investissements.
Malgré la décision en avril 2024 de la Banque du Canada de maintenir son taux directeur, l’industrie du capital d’investissement au Canada, incluant le Québec, continue d’être affectée par divers facteurs.
En capital de risque, avec 29 transactions et 583M$ investis, le Québec se démarque comme la province canadienne ayant les montants investis les plus élevés au premier trimestre 2024. Bien que le nombre de transactions ait atteint son plus bas niveau depuis 2016, les investissements ont atteint, pour un premier trimestre, leur deuxième plus haut niveau depuis 2013, notamment grâce au secteur des sciences de la vie.
Au premier trimestre, le Québec s’est démarqué comme la province canadienne la plus performante en capital de développement. Avec 77 transactions totalisant 2,94G$ investis, cette période a été marquée par cinq transactions de plus de 100M$, représentant plus de 90% de la valeur totale. Le secteur industriel a concentré plus de 40% des transactions réalisées au cours du trimestre.
L’impact de l’environnement économique et du contexte géopolitique demeure significatif et cette tendance est également observée au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Cette incertitude, notamment en ce qui a trait aux baisses de taux et à la récente diminution de la confiance des consommateurs, continue de peser sur les perspectives, malgré la résilience de certains secteurs. La récente décision des gouvernements fédéral et provincial d’augmenter le taux d’inclusion des gains en capital ajoute un facteur négatif dans un contexte déjà difficile qui pourra contribuer à diminuer le rythme des investissements dans les prochains mois.
Faits saillants en capital de risque :
- Au cours du premier trimestre, les montants investis continuent d’augmenter avec 29 transactions totalisant 583M$.
- Depuis le début de l’année, le Québec représente 23 % des transactions et 45 % des investissements en capital de risque à l’échelle nationale.
- T1-2024 au Québec est marqué par la baisse marquée du nombre de transactions aux stades d’amorçage et en post-démarrage avec des baisses respectives de 50% et 66 % comparativement à T4-2023.
- Les montants investis au stade de démarrage ont connu une croissance des montants investis de 117 % enregistrant 153M$ d’investissement.
- La taille moyenne des investissements en capital de risque au Québec se situe à 20,09M$, soit le plus haut au Canada.
- Le secteur des sciences de la vie se classe au 1er rang pour les montants investis avec 7 transactions totalisant 309M$.
Faits saillants du capital de développement :
- Le Québec a enregistré des investissements totalisant 2,94G$ répartis sur 77 transactions.
- Le Québec représente 55% des transactions canadiennes en capital de développement, devant l’Ontario (23%) et la Colombie-Britannique (12%), et 73% des montants investis.
- Bien que le volume de transactions demeure à la baisse, la taille moyenne des transactions a atteint son plus haut niveau depuis 2019.
- Les 5 transactions de 100M$ et + représentent plus de 91% des montants investis en T1-2024 alors qu’ils ne représentent que 6% des transactions en capital de développement.
- Le secteur industriel et manufacturier continue d’attirer un nombre important de transactions (31 transactions pour 131M$), mais c’est le secteur de l’automobile et des transports qui arrive au premier rang des montants investis (3 transactions pour 1,23G$).